crisemajeure.jimdo.com

 

 

Les grandes banques disent pouvoir sortir

du long tunnel de la crise !  05/2013

 

 

 

 

C'est faux, le système bancaire est proche de l'implosion

 

De leur côté, les hommes politiques se veulent rassurants alors que les principales banques européennes, notamment les françaises, paralysées par des créances douteuses et toxiques sont près du dépôt de bilan.

 

Par exemple en 2012, le Crédit agricole, cinquième banque mondiale, a subi plus de 6 milliards € de pertes. S'ajoutent 8 mds € de pertes cumulées à cause de la Grèce et 14 mds € de survaleurs, d'actifs payés trop cher par rapport à leur valeur réelle. Les autres banques sont moins touchées, mais si une d'entre elles chute, les autres tomberont après elle (risque systémique).

 

En janvier 2014, 1) selon une étude passée inaperçue de l'OCDE, le Crédit agricole a besoin de 31 milliards € de fonds propres, les autres banques européennes ont besoin de 53 milliards €. 2) Au Royaume-Uni, la banque HSBC a décidé de limiter le retrait de liquidités.

 

Le journal les Nouvelles économiques allemandes (DWN) accuse la Banque de France (BF) de soutenir illégalement les banques françaises - contrairement à l'article 104-2 du traité de Maastricht. Cela s'opère avec l'accord tacite de Mario DRAGHI, président de la BCE qui a autorisé la BF de battre monnaie en complète violation des traités européens. Dans son imprimerie de Vic-le-Comte en Auvergne, l'on produit donc de vrais-faux euros à grand tirage, en illimité, afin d'acheter 300 milliards de produits dérivés véreux qui minent le bilan des banques - voir plus haut, à la rubrique création monétaire, au troisième paragraphe, comment la BF procède de la même manière avec l’État français. Alors que la FED ne s'en cache pas, la BCE se lance en catimini dans la création monétaire massive.

 

L'une des plus grandes banques de l'hexagone a pu ainsi éviter la faillite. Riez un bon coup ! en découvrant les nouveaux services proposés par la Société générale ! Vidéo. En France, 4 principales banques sont proches de la banqueroute. Elles sont recensées par le G20 comme systémiques car elles peuvent provoquer du jour au lendemain un chaos financier à travers le monde; une seule non cotée en bourse fait exception. Aux États-Unis, depuis 2008, près de 500 banques de proximité ont fait faillite, pendant que les trusts financiers tels des constrictors insatiables n'ont cessé d'avaler toutes sortes de proies boursières et économiques.

 

Alors que l'on annonce la maîtrise du système bancaire, la France et la Belgique sont plus proches d'une crise financière que la Slovénie dont on parle comme prochain écueil après Chypre. Les banques italiennes ont augmenté leur part de bons du Trésor d’État de 25 % depuis mars 2012, sachant qu'elles vont faire faillite, elles se fixent comme une coquillage à l’État italien, il sera dans l'obligation de les renflouer et fera faillite à son tour.

 

Fait inhabituel, mais non surprenant dans le cours planifié des évènements mondialisés par le cartel de la haute finance, la BIS ou Banque centrale des banques centrales, celle qui est à l'origine des accords internationaux de Bâle III, contrairement aux dires rassurants des politiques, annonce un effondrement prochain des places financières. Pour se conformer aux normes prudentielles de Bâle III sans cesse repoussées, les banques allemandes, prises pour exemple, ont besoin de 14 milliards € pour se recapitaliser ; selon Goldman Sachs  l'ensemble des banques européennes a besoin de 300 milliards €. De surcroît les banques des pays fondateurs de l'UE sont les plus exposées au risque de la dette des pays européens. Par exemple, la dette italienne et secondairement celle des autres pays du Sud surexpose le risque des banques françaises estimé à 520 milliards €. Avant l'écroulement, le château de cartes truquées se met à vaciller ! voir ici.

 

L'OCDE est très alarmiste et appelle à une restructuration du secteur bancaire. Le constat le plus révélateur est celui de Thomas MAYER, ex chef économiste et actuel Conseiller de la Deutsche Bank (voir plus haut le détail de son analyse au sous-titre les pays européens en difficulté). Cette banque est la plus exposée au risque des produits dérivés à hauteur, tenez-vous bien, de 55 mille milliards d'euros, comparativement au PIB de l'Allemagne de 2644 mds €. C'est dire que le maillon fort de l'Europe est accablé lui aussi par toutes les conséquences de la spéculation outrancière et de la récession mondiale. Ce pays, de plus en plus exposé à une hausse des taux d'intérêt des emprunts obligataires, peut rapidement en devenir le maillon faible. À partir du premier trimestre 2014, il faut s'attendre au vacillement du secteur obligataire, avec une conséquence évidente sur l'envolée de l'endettement des États, entraînant aussitôt une violente réaction des marchés financiers. À ce moment-là, les évènements prendront une tournure tout à fait inattendue... Une solution globale semblera à portée de main... voir ici

 

Voyant se profiler le risque, le président de la Bundesbank appelle à une Union bancaire en 2014 pour assurer le découplage entre le système bancaire et les États européens, et pour censément discipliner les marchés financiers ! Ceci afin de protéger les Etats des risques systémiques dévastateurs d'un milieu bancaire proche de la banqueroute.

 

En novembre 2013, Andréa ENRIA président de l'organisme de régulation européen des banques - EBA - chargé d'organiser une série de tests de résistance des banques européennes a déclaré " je suis convaincu que trop peu de banques européennes ont été démantelées et ont disparu du marché ". Des propos relayés par Jürgen FITSCHEN coprésident de la Deutsche Bank " parmi les forces du marché, il faut permettre à l'avenir que certaines banques puissent faire faillite. La consolidation en Europe a pris du retard, les banques ne progressent pas car on les maintient en vie sans qu'elles apportent leur contribution au changement " - source.

 

En Italie, 9 banques viennent d'être dégradées par l'agence Standard and Poor's. Récemment, la troisième banque d'Italie, Monte dei Paschi, a sollicité une deuxième fois (officiellement) l'aide de l’État. Elle va pouvoir ainsi émettre 4 milliards € d'obligations que le Trésor italien va aussitôt lui racheter pour la sauver de la faillite. Ce cas est significatif de la faiblesse des actifs bancaires en fonds propres de toutes les banques occidentales. Leur gestion est désormais faussée par les conséquences du panachage de titres toxiques (exemple les ignobles subprimes) hérités de l'ère d'hyperspéculation des années 1990 - 2010 et d'opérations ultra-risquées sur les produits dérivés.

 

En janvier 2014, l'assainissement du bilan des banques italiennes les oblige à lever 20 milliards € pour leurs fonds propres, trois fois plus que les estimations initiales.

 

En Espagne, le taux de défaut (impayés) sur les prêts immobiliers atteint 12 % en août,  la totale faillite du système bancaire ibérique est proche.

 

En Slovénie, deux banques - Factor-Banka et Probanka supposées être les plus dynamiques du pays ont déposé le bilan.

 

Aux États-Unis, voici la longue liste de banques régionales qui ont fait faillite depuis janvier 2013, sans qu'aucun média français n'en parle.

 

En Allemagne, en 2014, de nombreux tests de fiabilité "stress-test" prévus pour un grand nombre de banques allemandes ont été retirés pour cacher l'état déplorable du milieu bancaire d'outre Rhin asséché par l'aide aux pays du sud. Ce pays n'est en aucun cas le maillon fort de l'Europe tant sur le plan bancaire, qu'économique. Voir ci-dessus l'avis de l'OCDE et le risque colossal sur les produits dérivés supporté par la Deutsche Bank à hauteur de 55 mille milliards €. 

 

Malgré l'aide de prêt long terme - LTRO - 1000 milliards € accordé en 2010 et 2011 par la BCE au taux de 1 %,  la Deutsche Bank, la plus importante du pays, recherche désespérément en mai 2014, 11 milliards €, au point de proposer 30 % de rabais  pour l'achat de ses actions, 1000 € de commande d'actions, 700 € payés !

 

En France, dans son rapport d'activité 2009, la BNP est accusée d'avoir manipulé des données à la baisse pour améliorer le niveau risque, de la sorte réduire les besoins en fonds propres. Le cas très probable de toutes les autres banques. Ceci explique pourquoi elles ralentissent les opérations d'encaissement et de débit.

 

En Chine, la police a ouvert une enquête sur la coentreprise de BNP Paribas pour délit d'initiés.

 

Au Portugal, au premier semestre 2014, la banque Espirito Santo a perdu 30 % de sa capitalisation boursière en quelques mois, passant de 6 milliards à 3,9 mds et la chute se poursuit dans un contexte d'irrégularités comptables. En juillet 2014, elle a déposé le bilan.

 

En Autriche, après avoir sauvé de la faillite l'Hypo Adria, principale banque du pays, en amputant le budget de l'éducation nationale malgré l'opposition de la population, l’État fait de même avec 1,6 milliard d'euros de perte de la banque Erst Group. En juillet 2014, l'Hypo Adria est proche du dépôt de bilan.

 

Chiffres clés : Au plan mondial, le montant de toutes les opérations hyperspéculatives des banques est de 1.600.000 milliards $ à rapprocher du PIB mondial 70.000 milliards $.  Qui pourrait dire que cette pyramide de cartes truquées résistera au souffle de la tempête qui se profile à l'horizon - voir Rubriques 2013 - Mars-avril 2013 - le sous-titre : les énormes masses d'argent ne circulent pas.

 

La fin de la sûreté pour les créanciers particuliers : le 27 juin, les États membres de l'UE ont décidé qu'en cas de sauvetage ou liquidation de banques en faillite, plutôt qu'impliquer à nouveau les contribuables, les créanciers privés seront mis à contribution en première ligne. Sont inclus forcément les comptes en deçà de 100.000 € puisque les fonds de garantie sont insignifiants, cela au risque de provoquer un bank run et de bloquer l'investissement. Dénués de solution viable, c'est sur cette base qu'ils veulent construire un ordre bancaire nouveau ! C'est bien à cette conclusion que voulait les conduire le cartel de la véritable gouvernance mondiale - voir ici  "Voici l'information noyée sous la masse..." - Janvier 2013.

 

 

Dernières info de juillet 2014 - voir

 

La BNP est intervenue en juin 2014 pour sauver Corpbank la quatrième banque bulgare et stopper la course aux guichets.

 

La holding Rioforte de la principale banque portugaise - Espirito Santo International - ESI - fait défaut de paiement pour 847 millions € en juillet 2014, impactant le Crédit agricole pour 1 milliard €.

 

La principale banque d'Autriche sauvée de la faillite en 2008 au prix de l'amputation du budget de l'éducation nationale est à nouveau concernée en juin 2014, comme l'ensemble du secteur bancaire autrichien .

 

Le financier milliardaire Georges SOROS, soucieux de l'évolution du milieu bancaire a vendu précipitamment ses actions de JP Morgan - Citigroup - Bank of America - en mai 2014.

 

Le milliardaire Donald TRUMP dit à l'Amérique en juillet 2014 "Préparez-vous à la ruine financière" - voir

 

Le milliardaire Steve FORBES a déclaré en juin 2014 "Seul un retour au Standard or permettrait de sauver l'économie des États-Unis" - voir

 

Maximilian ZIMMERER, directeur des investissements d'Allianz, la plus grande compagnie d'assurance au monde, liée à PIMCO plus grand fond obligataire - bons du Trésor - au monde - 800 milliards $ - a déclaré en juillet 2014 "La crise n'est pas finie ! Eh oui, elle ne fait que se poursuivre et s'aggraver" - voir  et ici.

 

 

REGARD CITOYEN - novembre 2013 - Le système bancaire ne repose plus sur rien - vos dépôts sont en première ligne.



 

25/09/16 - Pour éviter la faillite des banques nationales, le gouvernement italien fait appel à Atlante, organisme qui rachète ce type de banques avant qu'elles ne fassent faillite. Tel est le cas des banques régionales Veneto Banca et Banca Popolare di Vicenza déficitaire à hauteur de 1,5 milliard €.

 

Puis Atlante cherche des fonds pour assainir le bilan de ces banques afin des les présenter dotée de comptes à l'équilibre à des hedges Funds américains tels que Warburg - Atlas - Centerbridge - Baupost. Prochaine banque probable la Monte paschi de Sienne dans l'incapacité d'augmenter son capital.

 

 

26/09/13 - Une mafia interne à la banque Wells Fargo est à l'origine de la création de deux millions de comptes bancaires fictifs au détriment de la clientèle, sur une période de cinq années 2011 - 2015. Selon le Bureau américain de protection des consommateurs (CFPB), l'objectif consistait à atteindre des gains commerciaux, gagner des primes, bonus. Conséquences, 5300 employés impliqués ont été licenciés. Tandis que Carrie TOLSTEDT l'organisatrice de cette escroquerie a reçu un chèque de 125 millions $ pour ses indemnités de licenciement ! Source.