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REPRISE DE L'ÉCONOMIE DE TERRAIN

L'IMPOSSIBLE ÉQUATION

 

 

 

 

 

En 1964, le PIB - produit intérieur brut - des États-Unis était de 656 milliards $, l'endettement de 1000 milliards $. En 2014, le PIB est de 17.000 milliards $, la dette de 59.000 milliards $ (1). La dette a été multipliée par 59, le PIB seulement multiplié par 26, soit moins de la moitié. Si la croissance du crédit avait suivi celle du PIB elle se monterait à 26.000 milliards $ (2). Le delta entre (1) et (2) 33.000 milliards $ correspondant à du crédit ex nihilo - tiré de rien -  partirait en fumée, voir ci-dessous la vidéo pédagogique.

   

Actuellement aux États-Unis, locomotive économique du monde occidental, pour pouvoir créer 300 milliards $ de croissance, il faut tabler avec 600 mds $ de déficit public + 1000 mds $ de billets photocopiés par la FED, soit le rapport de 5,3 contre 1 !

 

Conclusion : La déflation de la masse colossale de crédit et l'hyper-endettement sont aujourd'hui le risque majeur de chaos pour toutes les économies mondialisées. La reprise économique n'est donc plus de mise.

 

 

 

 

Le Quantitative Easing ou planche à billets  = 1 million $ imprimés en monnaie de singe toutes les 10 secondes, de 2008 à 2013 à minima 50 milliards $ chaque mois par la FED - Réserve fédérale - Banque centrale des États-Unis !

 

Sachant que + de 60 % du PIB mondial - USA - Japon - Europe - est  réalisé sur ce type économique. Qu'au plan mondial, le montant de toutes les transactions de bourse de l'ordre de 2 millions 600.000 milliards $, dont 95 % correspond uniquement à des opérations de spéculation. À rapprocher du PIB mondial 74.000 milliards $ - soit le rapport de 28,5 pour 1 !

 

Sachant que dans le monde les produits dérivés, dont l'utilisation initiale de couverture assurance contre les risques financiers a été pervertie, représentent à eux seuls 700.000 milliards $, soit 9 fois le PIB mondial.

 

Sachant que dans le monde la manipulation du taux interbancaire LIBOR - London Interbank Offered Rate - porte sur 360.000 milliards $ de contrats dans le monde.

 

Sachant que dans le monde le FOREX - Foreign Exchanges - marché des changes des devises - est truqué à hauteur de 5300 milliards $ par jour.

 

En France, pour exemple, les six plus grandes banques se sont engagées dans l'hyperspéculation à hauteur de 7000 milliards € soit quatre fois plus que le PIB français, 1800 milliards € en 2012. Le seul cas de la BNP Paribas est révélateur de cette aberration, en 2012 elle possédait 70 milliards € de fonds propres, son total bilan était de 2000 milliards € et sa position sur les marchés à terme est de 48 000 milliards € ! Quasiment 3 fois le PIB américain.

 

En Allemagne, pour exemple, la Deutsche Bank, première banque au monde pour les échanges de dérivés, manipule 55.000 milliards € de produits dérivés douteux = 20 fois le PIB de l'Allemagne, 5 fois celui de l'Eurozone  = 100 fois le montant des dépôts des clients  = 150 fois ses fonds propres.

 

Aux États-Unis, pour exemple, les entreprises cotées au New York Stock Exchange - Wall Street - la plus grande des bourses mondiales - ont atteint un stade d'emprunt sans précédent - margin debt, soit un endettement supérieur à 50 % de la valeur du compte spéculatif - pour maintenir leurs investissements hyperspéculatifs sur les marchés financiers.

 

Sachant que L'endettement mondial est de 18 millions $ par minute, en cumul + 100.000 milliards $ - x 2,5 en douze ans - + 40 % depuis 2008 entrée en crise majeure - 2 fois la valeur des entreprises cotées dans le monde. Cela inclut les obligations des États et les dettes des entreprises, des sociétés financières, sans inclure la dette des particuliers. À rapprocher du PIB mondial de 74.000 mds $.      


 Au final : ligne de compte / jeux d'écritures = liquidités digitales ou virtuelles =  97 % de la masse monétaire - vidéo pédagogique.

 

 

En conclusion : depuis 2008, le rythme de création monétaire directe et indirecte réalisée par les banques centrales (production illimitée de monnaies - planche à billets - et rachat d'actifs - titres et obligations véreux détenus par les États, les banques privées) a atteint des sommets totalement dépareillés du besoin global de financement de l'économie réelle. Celle-ci est en continuelle perte de vitesse, tandis que des masses de liquidités issues de la planche à billets sont contingentées sur les places financières pour organiser à dessein la spéculation à outrance, 2 courbes complètement inversées. 

 

Conséquences 1) la montée en puissance d'un milieu financier devenu surpuissant 2) l’hyper spéculation effrénée entretenue par ce milieu 3) l'enlisement de l'économie générale par l’hyper endettement des États, des entreprises, des particuliers, consécutivement à l’hyper spéculation des banques 4) la dépréciation continue du pouvoir d'achat du grand public 5) la récession mondiale 6) l'inéluctable dévalorisation des principales monnaies. 

 

Ces éléments clés suffisent pour comprendre que le système économique est moribond puisqu'il ne repose plus sur aucune base plausible.

 

 

 

Pourquoi le mur ne s'est pas effondré d'un coup, d'un seul !

 

D'ores et déjà l'effondrement de l'embasement du système monétaire est effectif, mais les effets ne sont pas conclusifs dans l'immédiat, le mur ne s'est pas effondré d'un coup, d'un seul.

 

Depuis les années 1980, la concentration financière orchestrée par le cartel de la haute finance aux ordres du shadow world government a produit ses effets par palier, en cascade, spécifiquement à l'encontre de l'économie réelle affaiblie par les contraintes et les dérives pernicieuses de la mondialisation. En 2008, à cause de l'impact systémique, déstabilisant, des titres toxiques de type subprimes, ce cartel a organisé lui-même la création monétaire - planche à billets - monnaie de singe - pour entretenir l'hyperspéculation sur les places financières via les multinationales du secteur privé et bancaire, les réels bénéficiaires du fruit expansif de ces liquidités.

 

Ces flux de liquidités répartis entre les divers partenaires du cartel sont journellement renchéris. Ils surabondent par le jeu de multiples truquages, manipulations, effets de levier, opérés sur les places financières. C'est une poignée d'intervenants qui agit dans les coulisses pour maintenir absolument cette situation de prédominance financière - vidéo. Tout cela dans un but bien précis, sans aucun rapport avec l'enrichissement personnel des membres du cartel comme pourrait le croire naïvement la majorité des gens. Il s'agit d'un objectif final post crise majeure qui échappe totalement à l'entendement des néophytes.

 

Cette rubrique clé est développée exclusivement dans notre livre "L'origine et l'aboutissement de la crise majeure" - livre numérique 280 pages et 76 vidéos.

 

 

Comme on peut le constater, tout ceci s'opère au préjudice de l'économie de terrain qui a été progressivement asséchée, dont les rouages insuffisamment lubrifiés sont maintenant corrodés, ovalisés, devenus en grande partie inopérants. Le moyen de pénaliser lourdement les nécessités financières opérationnelles de toutes les petites entreprises, populations et États. C'est sur cette partie de l'économie que se mobilisent les experts lors des débats télévisés,  sans trouver les causes sous-jacentes - voir plus haut la crise de l'expertise.

 

 

La planche à billets est-elle devenue la planche de salut ?

 


Dans l'intervalle, sous l'impulsion du shadow world government, propriétaire de la FED, le système entretient l'artifice que la création monétaire - la planche à billets - semble protéger le monde entier de l'écroulement général. Ceci en donnant l'illusion de générer de la richesse sensément redistribuable, mais finalement en verrouillant habilement les moyens conventionnels  d'y parvenir !

 

Dans la courte période à venir, cette fuite en avant aura immanquablement de nouvelles séries de répercussions néfastes sur la pérennité de l'économie mondiale dont dépendent les gouvernements, les petites entreprises et les populations.