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Les marchés financiers 

mai - juillet 2013

 

 

 

 

Le moral des investisseurs est au plus haut, alors que les données des fondamentaux (croissance - endettement - balance des paiements - chômage) se dégradent de jour en jour. Et comble de la situation, les volumes des marchés sont au plus bas, tandis que les cours de bourse battent les records d'avant crise, démonstration même de l'artificialisation et de la manipulation des mouvements des places financières via les circuits parallèles.

 

Un tour de passe-passe utilisé partout dans le monde par la FED, qui ne s'en cache même pas. Les bulles spéculatives formées d'actifs virtuels aussi légers que l'air et celles en formation n'ont aucun précédent, d'autant plus qu'elles ne reposent sur aucune base, sur aucun socle économique tangible, c'est le feu d'artifice qui perdure.

 

Mis à part quelques effets de levier réalisés par une poignée d'opérateurs très puissants, les immenses profits dégagés par ces derniers ne sont même plus réinvestis sur les places financières, ni n'alimentent les banques centrales - voir ci-dessous de quoi est composé leur bilan. 

 

Il faut donc s'attendre à ce que prochainement ce soufflé artificiel de l’hyper spéculation retombe tout aussi lourdement qu'une chape de plomb tant le mouvement est déconnecté des bases fondamentales de l'économie, tant l'économie de terrain en subit les dures conséquences - vidéo de juillet 2012 et vidéo du 2 avril 2013.

 

  • Dans quel but ultime la FED, banque privée du cartel de la haute finance, en imprimant autant de milliards $ tient-elle à bout de bras l’État américain ? Est-ce par patriotisme, pour tenter de relancer l'économie et d'enrayer le chômage ? La réponse à cette question clé, exclusivement développée dans notre ouvrage "L'origine et l'aboutissement de l'actuelle crise majeure" permettra de comprendre clairement l'enchaînement des prochains événements mondiaux.

 

31/03/16 - La bonne tenue du marché financier américain, le plus important au monde, n'est que la résultante 1) du boomerang des entreprises américaines qui depuis 2008, entrée en crise majeure, rachètent leurs propres actions, meilleure façon de faire monter artificiellement les cours ;  ou dans les périodes de volatilité empêchent qu'ils ne tombent trop bas. Chaque année le montant de ces rachats d'actions est de l'ordre de 1000 à 1200 milliards $. Soit l'équivalent d'un des trois quantitative easing - QE - planche à billets, ou monnaie de singe, réalisés depuis 2008  par la FED - banque centrale américaine - voir reprise économique = l'impossible équation.

 

2) De la politique plus qu"accommodante des Banques centrales qui fournissent aux marchés financiers interconnectés toute la liquidité, sous forme de planche à billets, dont ils ont besoin pour jouer au Monopoly. L'assurance de gagner à tous les coups, tandis que l'économie réelle mondiale ne cesse de régresser, au point d'entrer en récession.

 

Un artifice qui ne pourra pas durer bien longtemps, ce marché chutera lourdement entraînant à sa suite toutes les bourses du monde. A ce stade de difficultés, la FED se joindra à toutes les autres banques centrales pour appliquer l'hélicoptère monnaie consistant à distribuer des liquidités directement aux populations afin de soutenir l'économie avant le chaos, sécuriser l'avenir matériel et environnemental des peuples ; le tremplin pour introduire de façon extraordinairement attrayante les modalités d'un nouvel ordre du monde.